Les billets de Mona

Après des années trop occupée à de nombreuses choses, et pas à cela, surtout le matin, j'ai découvert le plaisir de me maquiller. Et je suis adepte. Parce que c'est tellement commode de détourner l'attention le jour où on a un sale bouton, et tellement agréable de sublimer son regard le jour où on se sent bien en se regardant dans la glace. Alors pour l'instant, pas de maquillage définitif encore, je change au grès de mes envies, des occasions, et du temps dont je dispose...

... en couture!

Pour Noël, mes voeux ont été réalisés: j'ai enfin eu la machine à coudre dont je rêvais depuis quelques temps. Alors, les débuts ont certes été très difficiles, j'ai passé plus de temps à me familiariser avec l'engin qu'à réellement coudre, mais j'étais quand même très fière de moi lorsque j'ai "créé" quelques petites choses...

Bien sûr, cela reste très très modeste en comparaison de ce que l'on peut voir sur les blogs des "pro" de la couture, comme ici ou là, mais je m'amuse bien (ou presque, cela dépend de ce que je parviens à obtenir).

Pour l'instant, j'ai donc réalisé quelques petits coussins, des rideaux pour le salon (après plus d'un an sans, il était temps), mais aussi, un ourlet dans un magnifique tissu pour faire une nappe.

En cours de réalisation encore: une écharpe/étole et un sac...

Après y avoir vécu 7 ans, et de plus, des années qui comptent, puisqu'il s'agissait de nos années d'étudiants, nous voilà installés, pour raisons professionnelles et durée indéterminée, en Champagne-Ardennes, dans l'Aube précisemment. Alors, même si nous fêterons bientôt nos 2 ans ici, même si je commence à m'habituer au climat, même si nous nous sommes fait des copains, l'Auvergne me manque toujours, et je repense à beaucoup de choses avec nostalgie...

Jeanne Benameur, c'est tout d'abord une rencontre avec Les demeurées. Laver les ombres est splendide lui aussi, une écriture magnifique, l'histoire de la mère et celle de la fille qui se croisent, jusqu'à se retrouver, s'expliquer... Des tableaux, parfaitement décrits. L'émotion a encore été au rendez-vous, un excellent moment.

L'hiver: on en rêve par canicule, on pense aux bonhommes de neige, aux chocolats chauds au coin du feu, aux pulls et écharpes bien moelleux.

Maintenant, on prie: que le printemps vienne!

Je viens de le terminer, et après Orgueil et préjugés, quel délice! Des intrigues, la petite bourgeoisie du 18ième, des histoires d'amour contrariées, et à la fin, tout finit bien!